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Hookrock (Report Français)
Festival (day 1)
OC Rooierheide Diepenbeek (29-06-2018)

reporter & photo credits: Paul Jehasse


info organisatie: Hookrock


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15 ème Edition du Hookrock de Diepenbeek. Avec deux belles journées saupoudrées de groupe homogènes et intéressant. Malgré un mal de tête causé par la défection de Dana Fuchs, Yvan et son équipe ont su trouver avec Mesdemoiselles Emilia et Ina un très consistant et joyeux remplacement grâce aussi au Band Rootbag de notre ami Richard Vanbergen qui a fait un travail fabuleux en si peu de temps pour être prêt à temps.
Pour ouvrir le bal, nous débutons avec les « Paralyzers » (bel), leur musique est un mélange R’N’R, voir du Rockabilly, ainsi que du Rhythm n’ Blues voir avec une tendance country. A l’instar de gens come les Faboulous Thunderbirds, ils lancent de suite la 15ème édition avec un morceau de John Fogerty et que nous aimerions tous être « Fotunate Son » ensuite les bonnes choses se suivent jusqu’à la fin avec « Dark Night », « Days That Use To Be », « Two Time Boogie » pour terminer comme ils ont commencé, par le CCR et « Green River ». Olaf Max (chant), Chris Lowet (guitare), Rudi Ponthier (basse) et Thierry Huygen (batterie).

Le deuxième groupe très attendu et vu au Swing de Wespelaar 2017 pour « Giles Robson » qui avait tenu la dragée haute à Mr Billy Branch. On sent et on voit qu’il peut, comme harpiste, rivaliser avec Paul Lamb, son dernier opus confirme sa vivacité à la harpe de bouche par son tribute à Little walter et aidé par Mr Corcoran himself. Ici Giles nous démontre toute l’étendue de la maitrise de son harmonica. Des superbes blues teintés très souvent de Rock N’ Roll.

La vitesse d’exécution est remarquable et imparable. Une parfaite exécution d’un grand harmoniciste nommé Gilles Robson anglais de son état et sachant mettre le publique de son côté. Tout ceci accompagné par son très bon guitariste Tom Jullian Jones, Enzo Stravo à la basse et Allesandro Cinelli à la batterie. Il rameute les profiteurs de soleil avec leur nez dehors et tous se retrouvent dans le chaudron à l’intérieure avec « GR Shuffle », « Sarah Lee », « Swing In G’ ». La tension monte arrivé à un magistral « Nine Below Zero » et on a pas vu le temps passé que même le MC est pris au dépourvu et Gilles assène directement un rappel court mais au combien énergique. Mention très bien peut être lui accordée.

Prenant la troisième place de ce festival et ramplaçant une dame New Yorkaise qui à préférer son bien être pécunier, laissait une très belle possibilité à Mesdemoiseilles Emilia Cisco et Ina Forsman qui ont donné deux récitals de toute beauté. L’une tout en douceur (Emilia) avec des titres comme, « I Got Want It Take », « One More Kiss », « I Want To Know et « Real Mother For You » et « W-O-M-A-N ». L’autre avec une rage et une santé indéfectible s’éclate sur des titres tout frai sorti de sa tête pour son futur nouvel alvum à venir comme « Be My Home », « Chains », encore Ina lance : « Il y a-t-il des « Lovers » dans la salle ? » et d’embrayer sur « Night Time is The Right Time ». La chenille vue à ses débuts à Engis, s’est transformée en un superbe papillon. Le groupe de soutien est, je le rappelle celui de Richard Vanbergen, « Rootbag » avec Roelof Klijn (basse), Frank Duindam (batterie) et le saxophoniste Arend Bouwmeester. En une heure la préparation fut rude pour Richard qui s’en sort avec les honneurs car personne n’y a vu que du feu tellement l’harmonie était parfaite
Les deux divas finlandaise se retrouverons en fin de concert pour nous chanter leurs deux dernières chansons dont un Hound Dog de BM Thornton datant de 52’ et un Etta james de derrière les fagots. Nous avoir séduit et le gant a été relevé de très belle façon. Ce n’était pas un remplacement, c’était une confirmation, bravo !

Nous n’attendions plus que notre Guy Verlinde national. Il ne déçoit jamais, accompagné de ses deux « Houserockers ». Il nous fait vivre son blues du fin fond du Mississippi de sa façon énergique et avec beaucoup d’humour. Commençant par son instrumental « How, How, How », haouw, Hound ‘dog’ Taylor is in tha place, ensuite « A Let’s Get It On”, un rock instrumental “Taylors Rock”, ainsi que “Roll Your Momeymaker” et toute une série de standards et creation de Guy que nous sommes fier de dire : “c’est un gars de chez nous” bien accompagné par ENCORE Richard Vanbergen à la guitare et Erik "King Berik" Heirman batterie).Et vers la fin un swamp blues profond « Jungle Fever », ou encore « So What ».

Je suis toujours très surpris comment Guy peu toujours inventer et survolter tant de nouvelles chansons, plaisant et faisant toujours danser les festivaliers.
Nous n’attendons plus que cette deuxième journée qui promet avec pas moins de 7 formations de nous en mettre plein les oreilles.